Les variations de
strontium sont utilisées pour les carbonates pélagiques. Le strontium permet d’enregistrer
plus finement les variations du chimisme de l’eau. Le dosage en cet élément se
fait en ppm. Le strontium varie au cours du temps. On peut avoir des
fluctuations rapides. Les variations sont données par le rapport Sr/Ca. Si la
valeur de Sr/Ca diminue, c’est que la valeur de strontium dans les sédiments
diminue.
Plusieurs facteurs peuvent
faire varier ce facteur :
-
la sédimentation aragonitique (la calcite
rhomboèdrique nécessite des ions de petite taille alors que l’aragonite,
orthorhombique a besoin d’ions de grande taille) remplace le Ca par le Sr.
-
L’intensité de l’hydrothermalisme
sous-marin, lié à l’activité des dorsales océaniques est un phénomène
intervenant indirectement. A une augmentation de l’activité hydrothermale
correspond une faible teneur en Ca des carbonates pélagiques.
-
Une intervention de deuxième ordre pour la
courbe de strontium est liée aux cycles. L’explication se fait par compensation
de la CCD (Compensation Carbonate Dissolution). Si le niveau marin augmente, la
CCD augmente (et inversement).
Renard, en 1984, a observé
un parallèle étroit entre la valeur en strontium et le niveau marin.
Les fluctuations à court
terme donnent des zones géostratigraphiques du strontium. Les cycles donnent
des fluctuations secondaires (+ ou -) correspondant à des transgressions ou des
régressions. Pour le crétacé, les variations montrent deux parties distinctes
alors que la chimiostratgraphie présente 3 parties.
Avec cette méthode, les
cycles jurassiques sont terminés un peu plus haut que la limite classique.
L’iridium : cet
élément est présent momentanément à des valeurs exceptionnelles ponctuelles,
géochimiques, globales. On observe une forte augmentation à la limite
crétacé/tertiaire. Dans la croûte l’abondance en cet élément est réduite. Une
forte teneur en iridium est présente dans les sédiments profonds à panspermie et volcanisme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire